Cette article va traiter de la reproduction des cichlidés africains incubateurs buccaux et surtout ceux des trois grands lacs de l’Est: Malawi, Tanganyika, et Victoria.
Je vais vous parler de la distinxion des sexes, des qualiter d’eau à avoir ect…
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Dimorphisme sexuel des cichlidés africains incubateurs buccaux
Chez certaines espèces de cichlidés incubateurs buccaux, les mâles et les femelles se ressemblent fortement (labidochromis caeruleus) et si les poisons sont encore jeunes, il n’est pas toujours évident de reconnaître les mâles des femelles. Mais certaine techniques existent quand même pouir y arriver.
Par exemple, ont peut les reconnaîtres grâce aux nageoires. Celles des mâles sont généralement plus pointues que celles des femelles.mais chez les jeunes qui ne sont pas encore bien formés, cette méthode n’est pas toujours exacte.
De plus dans le commerce il y a surpopulation dans les bacs de ventes, il manque de place et les nageoires des poissons se retrouvent « rongées » par les autres occupants du bac.
On peut aussi se repérer grâce à leurs gorges. Etant des incubateurs buccaux, les femelles possèdent une poche qui leurs permette de maintenir les oeufs, et plus tard les larves, sans les broyer.
Latechnique consiste à leurs faire faire une diète d’un jours pour leurs ouvrir grandement l’appétit, et par la suite, les nourrir avec des aliments relativement gros (bout de crevette, de moules,…).
Ayant faim, nos écailles fonceront dessus et avaleront en premier les plus gros morceaux. L’aliment étant trop gros pour être avalé directement, elles le garderont un moment dans leur bouche, et c’est a ce moment là qu’il faut regarder leurs gorges, si elles se détendent plus que la normal, pas de soucis, c’est simplementla poche en questionqui apparaît et qui nous permet de repérer les femelles des mâles.
On peut aussi regarder la nageoir anale, sur laquelle se dessinent des ocelles (taches colorées de couleurs differentes, très tranchées du reste de la nageoir).
Le mâles en possédent habituellement plus (labidochromis), ou des plus grandes (pseudotropheus).
Mais ce n’est pas toujours correct, car les femelles dominantes en ont parfois plus que certains mâles dominés, de plus comme je le dis lus haut, dans le commerce, les poissons sont en surpopulation, les dominés se font persécuter et ne savent plus afficher les éléments (ocelles) qui les caractérises.
Une dernière technique, qui s’appelle la « retournette », qui consiste à retourner(évidement)le poisson en question et de regarder à la base de la nageoir anal. Ils s’y trouvent normalement…deux petits trous.
Celui le plus éloigné de la nageoire anale est pour les deux sexes l’anus, et le deuxième trou qui se trouve donc entre l’anus et la nageoire anal s’appelle le spermiduque chez le mâle et l’oviduque chez la femelle.
Le spermiduque a normalement la même taille que l’anus, sauf un peu avant et après une reproduction, ou celui-ci peut être dilaté et donc un peu plus gros (pas besoin de faire un dessin quoi…).
De plus, il est assez près de l’anus. Chez la femelle, l’oviduque est plus gros que l’anus et est assez éloigner de celui-ci. Cette technique est très sûre pour un oeil expérimenté, et avec l’habitude, il devient difficile de se tromper.
Paramètres de l’eau pour les des cichlidés africains incubateurs buccaux
Comme je vous parle de la reproduction des incubateurs buccaux des trois grands lac ( Malawi, Tanganyika et Victoria), et que, généralement ils proviennent d’élevages, ils ont peu d’exigence sur la qualité de l’eau tant que celle-ci est alcaline (pH de7,5 a 8,5) et peu polluée (phosphate, nitrite, nitrate).
Pour garder une eau relativement alcaline, certains produits du commerce sont mis à notre disposition, mais il existe des méthodes plus simples pour garder un pH alcalin.
On peut oxygéner le plus possible l’eau pour chasser le co2 qui s’y est accumulé à cause de la respiration de nos écailles, car le co2 acidifie l’eau.
Pour ce faire, on place une bonne pompe à air avec un ou plusieurs diffuseurs, couplés à un système venturi (voir les articles de ce site pour leur fabrication )pour dégazer tout cela.
On peut aussi placer des roches calcaires dans nos bacs, elles permettent d’augmenter la dureté de notre eau et donc indirectement le pH. De plus elles fournissent des cachettes à nos cichlidés
Pour savoir si une roche est calcaire ou pas, on remplit un verre avec du vinaigre et on place celle-ci (ou un bout pour les grosses pierres, évidement…) dans le verre.
Après quelques secondes, en regardant bien, on peut apercevoir de fines bulles qui s’échappent de la pierre si elle est calcaire, et évidement rien si celle-ci n’est pas calcaire.
Attention de ne pas confondre les bulles d’air qui se sont accrochées à la pierre et qui remonte à la surface quand on la plonge dans le vinaigre, et les petites bulles dues à la réaction du vinaigre et de la pierre(calcaire).
la reproduction des cichlidés africains incubateurs buccaux
On dit souvent que les cichlidés africains sont « bagarreurs ». Pour être plus précis il faudrait dire qu’ils gardent leur territoire et donc en chassent les intrus qui oseraient y pénétrer et cela s’arrête généralement là. Il y a bien sûr des exceptions.
Mais dans le cas d’une femelle qui incube, c’est assez diffèrent. Il a déjà été vu que le mâle avec qui la femelle venait de s’accoupler, la pourchassait sans relâche, de même que les autres habitants du bac.
Et même certaines femelles de la même espèce peuvent également la pourchasser pour lui faire cracher les œufs qu’elle vient à peine de pondre et d’incuber.
Si on n’a pas la possibilité d’isoler la femelle en incubation dans un autre bac, il y a quelques petits trucs pour lui permettre de se cacher à la vue des autres occupants du bac
Il faut lui fournir suffisamment de cachettes pour qu’elle puisse se planquer à sa guise le temps de mettre à terme sa portée. Des cachettes qui ne seront pas convoitées par les mâles du bac autrement cela ne sert pas à grand chose.
On peut couper des bouts de tuyaux PVC d’un diamètre qui correspond à la taille du poisson en question et les assembler pour former comme des alvéoles d’une ruche.
Placer ce petit assemblage plus en surface et assez loin de l’endroit où vous les nourrissez habituellement. Vous pouvez aussi le fixer un peu en dessous de la sortie de la pompe. La femelle pourra ainsi se réfugier à l’abri.
Pour les stimuler à se reproduire, on peut utiliser plusieurs moyens.
Un bon changement d’eau avec une eau plus chaude de 2 ou 3 degrés que celle du bac est un bon moyen. Essayer d’aspirer les déchets à chaque « siphonnage » pour garder une eau la plus propre possible.
On peut aussi les nourrir de proies vivantes. Cela fonctionne très bien quand on possède des m’buna, ou autres cichlidés de plus petit taille. Mais pour de très grands mangeurs en grands nombres, cela risque vite de devenir un peu hors de prix.
On peut alors les nourrir de surgelés, ce qui me semble la meilleur solution (crevettes, moules, préparation maison ).
Il faut veiller à l’alimentation des femelles que l’on voudrait reproduire car pendant 15 à 21 jours, pour la plus part, elles ne pourront rien avaler et donc elles puiseront beaucoup dans leurs réserves.
Il faut donc les nourrir convenablement avant et après l’incubation.
Quand je dis de bien les nourrir, il ne faut pas pour autant les gaver, car un poisson trop gros et gras, ne veut ou ne sais plus se reproduire.
Ce qu’il faut, ce sont des aliments variés pour qu’elles n’aient aucune carence.