Dans cet article, je vais essayer de résumer les maladies des poissons d’eau douce ; bien évidemment, ne seront traités que les maladies les plus fréquentes.
Le but de cet article est d’aider les débutants à les éviter, les identifier et les traiter …
Contenu
introduction
Comme n’importe quel être vivant, les poissons peuvent tomber malades, mais ils n’y a que peu de maladies contagieuses qui posent vraiment un problème : la plupart du temps seul un poisson est touché et les autre sont épargnés si l’on respecte quelques règles.
Par malheur, c’est presque toujours au moment où l’aquariophile a réussi à stabiliser tous les paramètre qu’il court le plus grand risque d’introduire un poisson malade dans son aquarium.
Pour beaucoup de maladies, on ne connait ni l’étiologie ni le traitement approprié, mais pour d’autres, on connait très bien la manière de les éradiquer.
Les maladies contagieuses des poissons
Ce sont les plus graves car un seul poisson malade peut contaminer tout le bac.
Les 2 maladies contagieuses les plus courantes sont l’ichtyophtirius ou « maladie des points blancs » et l’oodinium ou « maladie de velour », toutes deux causées par des protozoaires qui parasitent les poissons.
Il existe certainement aussi des affections bactériennes ou virales contagieuses mais faute d’en avoir trouver les caractéristiques, on ne sait guère les diagnostiquer.
L’ichtyophtirius
Causée par l’ichtyophtirius multifilius, cette maladie est toujours transmise par un poisson malade ou par l’eau qui l’a contenu.
Le premier symptôme est en faite que le poisson se frotte contre les pierres pour se gratter et qu’il ne se nourrit pas bien. Puis apparaissent des taches blanches de la taille d’une tête d’épingle, souvent visible sur les nageoires.
A ce stade-là, le poisson peut n’avoir qu’un seul point blanc mais cela suffit à le transmettre à toute la population de l’aquarium.
En effet, le point blanc n’est pas autre chose qu’un kiste contenant le parasite à son stade larvaire ; quand il arrivera à l’état adulte, ce kiste tombera au font de l’aquarium, le protozoaire se divisera, les kiste éclateront et les cellules filles se mettront à nager activement dans l’aquarium à la recherche d’une nouvelle proie.
Là, chacune des cellules microscopique s’incrustera dans la peau du poisson puis deviendra un petit kiste (point blanc) et continuera le cycle.
Non soigné, le poisson aura bientôt un grand nombre de points blancs et il finira par mourrir.
N’importe quel objet (épuisette par exemple) peut infecter l’eau où se trouvent les poissons si le parasite s’y trouvent au stade larvaire.
Le traitement est assez simple : il faut d’aord élever la température à 28°, ce qui fera se développer plus rapidement les petits kistes blancs, qui se diviseront en cellules filles.
Celles-ci peuvent être aussitôt détruites par l’adjonction à l’eau de bleu de méthylène toutefois ce produit peut aussi détruire les plantes de votre aquarium .
Aussi est-il préférable de mettre les poissons dans un autre bac dans lequel vous chaufferez l’eau est ajouterez du bleu de méthylène ; l’autre aquarium restera vide pendant deux semaines, période pendant laquelle tous les parasites seront morts fautes de nourriture.
Les animaleries vendent aussi des produits spécialisé mais que vous recouriezau bleu des méthylène ou aux produits anti-points blancs, suivez attentivement les instructions.
l’oodinium ou la maladie de velours
Causée par un autre protozoaire « l’oodinium limneticum ».
La maladie de velours est également transmise par un poisson malade ou par l’eau qui l’a contenu.
Mais dans ce cas, le poisson malade ne peut le paraître que lorsque l’affection soit devenue très grave. Les parasites sont minuscules est les poissons infectés paraissent couverts de poussière. Si l’infection est légère, on risque de ne pas la remarquer.
Le « velours » peut aussi tuer le poisson, surtout un alevin, car il s’accroche aux tissus et s’en nourrit.
Puis une fois adulte, forme un kiste comme le point blanc, tombent au fond du bac et se divisent en 256 cellules filles.
Ces cellules filles peuvent rester longtemps sans nourriture car elles contiennent de la chlorophyle et peuvent aussi s’enkister et demeurer longtemps au stade larvaire.
Une solution à 1% de bleu de méthylène (2ml pour 5l d’eau) les tuera à ce stade ; pour le velours comme pour les points blanc, il existe aussi des spécialités pharmaceutiques et là encore il faut élever la températureà 28° pour accèlerer le cycle évolutif des parasites.
Les infections bactériennes des poissons
On ne les constate que si le poisson, en général un nouveau venu, est vraiment très atteint : nageoires frippées, inappétences, tendans à se frotter contre les pierres…
Il arrive aussi que le malade ait des taches (beaucoup plus petites que les points blancs) Dans de tels cas, l’auréomycine (100 mg pour 20l d’eau) est très efficace.
l’hydropisie
L’hydropisie des poissons est réputée être d’origine bactérienne également donc contagieuse.
Le corps du poisson gonfle et ses écailles se redressent.
Il faut isoler le poisson dans un bac annexe et effectuer un traitement à l’auréomycine.
Les mycoses
Lorsque un poisson perd une écaille à la suite d’une égratinure ou d’un combat, les spores d’un champignon, le Saprolégnia, peuvent s’infiltrer à l’endroit à l’endroit blessé et on voit apparaitre une plaque blanche visqueuse et cotoneuse.
Pour soigner le malade, le retirer de l’eau dans une petite épuisette et lui appliquer quelques gouttes de bleu de méthylèmne deux fois par jour.
L’ichtyophonus
C’est une autre forme de mycose, que l’aquariophile remarque rarement.
Il est provoqué par l’absorption d’un petit kiste qui contient un champignon et se trouve soit dans l’eau soit dans un autre poisson.
Ce champignon se dévellope dans l’intestin du poisson et passe dans le sang.
Les symptômes varient selon l’endroit où commencent l’infection mais on peut observer des ulcération de la peau, un gonflement de l’abdomen ou un déperrisement de l’animal.
Il faut humecter de la nourriture sèche avec une solution à 1% de phénoxetol et la faire avaler au poisson malade, retiré de l’aquarium et isolé le plus vite possible.
D’autre infctions peuvent survenir mais elles ne sont pas contagieuses et ne présentent pas la même gravité que celles que l’on vient de parler.
Les autre maladies
L’éxophtalmie
Il arrive qu’un des yeux du poisson enfle (parfois même les deux yeux) et devienne opaque.
Il faut sortir le poisson de l’aquarium au moyen d’une petite épuisette et lui instiller dans l’oeil malade 2 gouttes de bleu de méthylène à 1%.
Les affections de la vessie natatoire
Les poissons ont une poche emplie de gaz qui accroit leur flotabilité et leur permet de rester immobiles en pleine eau.
Il arrivent que cette vessie soit atteinte de dysfonctionnement qui donne au poisson une posture anormale et déséquilibrée.
S’il s’agit d’une infection, on peut tenter un traitement à l’auréomycine.
Les blessures
Les poissons peuvent se blesser en se battant entre eux ou quand on les attrape avec une épuisette .
Ces blessures peuvent soit provoquer une chute des écailles ou affecter les yeux et les nageoires.
les poissons bossus
Une déformation de l’épine dorsale peut faire paraître un poisson bossu.
Il peut s’agir d’une dégénérescense sénile mais si cette malformation apparait sur un jeune poisson, il faut l’empêcher de se reproduire car cette anomalie peut être héréditaire.
les hydres
Ces petits polypes peuvent être introduits dans un aquarium en même temps que les daphnies, par erreur : longues d’un centimètre et dotées de tentacules, les hydres peuvent tuer les alevins mais ne menacent guère les poisons plus grands et dépérissent si on stoppe l’introduction de daphnies qui constituent leur principales nourriture.
De plus, désaventagés de ce fait, les poissons mangent les hydres.
LA PREVENTION DES MALADIES
Prévenir vaut mieux que guérir, aussi :
- Achetez toujours vos poissons chez un bon spécialiste qui aura fair subir une quarantaine aux poissons récemment importés et pourra vous garantir leur qualité
- N’achetez jamais de poissons vivants dans un aquarium où d’autres poissons sont morts, car les survivants peuvent incuber une maladie.
- Refusez tout poissons dont les nageoires sont pliées ou frippées, qui ont des taches ou qui sont décoloré, qui se grattent contre les pierres ou dont les branchies paraissent incomplètes.
- Transportez vos poissons aussi promptement que possible et si possible avant de les introduire dans le bac faites leur subir une petite semaine de quarantaine, puis si tout va bien vous pourrez les mêlez à la communauté.