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Données scientifiques
Nom scientifique : Julidochromis marlieri
Nom commun :
- cichlidé damier (Fra)
- Julie à damier (Fra)
- Schachbrett-Schlankcichlide (All)
Espèce : J. marlieri (Poll, 1956)
Famille : Cichlidés
Genre : Julidochromis
Taille adulte : Près de 15 centimètres pour le mâle et 10 centimètres pour la femelle .
Origine : Afrique des lacs : Endémique du lac Tanganyika.
Description
Poisson au corps allongé, fusiforme.
Les nageoires caudale et anale de cette espèce sont longuement implantées mais peu élevées.
Le patron de coloration à base de beige est rehaussé par trois ligues horizontales brunes coupées perpendiculairement par des barres de la même coloration, mais plus larges, l’ensemble conférant un aspect » en damier »
Paramètres de l’eau
- Le pH est compris de 7,5 à 8,5 et la dureté totale, de 10 à 15 °dGH.
- La température est comprise entre 23 et 26 °C.
- Brassage puissant et renouvellements fréquents de l’eau sur la base de 15 à 20 % du volume par semaine.
Aquarium
A partir de 200 litres en aquarium communautaire.
Le décor doit être composé de nombreuses cavités rocheuses.
- Volume conseillé: 200 -400 L
- pH: De 8 à 8
- dGH: De 10 à 15
- Position: pleine eau
- Sociabilité: mauvaise intraspécifique
Comportement
Territorial envers les membres de son espèce.
Il est dès lors préférable de maintenir le marlieri en couple après sa formation dans un groupe de 4 à 6 individus.
Nourriture
Dans son biotope naturel, cette espèce filtre le sable pour le tamiser à travers ses ouïes et capturer ainsi les larves d’insectes qui s’y trouvent.
En aquarium elle accepte sans problème les aliments de petite taille comme les artémias, les cyclopes, les larves de moustiques blanches et les paillettes de bonne qualité.
Dimorphisme sexuel
Difficile à différencier surtout lorsque les poissons sont jeunes.
Le mâle adulte plus grand que la femelle développe une gibbosité frontale.
Forme des papilles génitales en période de ponte.
Reproduction
Espèce monogame.
Le frai reste très discret.
Il a lieu dans des anfractuosités rocheuses ou des pots de fleurs. Les œufs sont fixés sous une voûte, et les jeunes à la naissance y restent suspendus jusqu’à résorption de la vésicule vitelline.
Une fois la nage libre atteinte, ils restent sur le territoire défendu par leurs parents.
La première nourriture est constituée de nauplies d’artémias.
