Article survolant la maintenance et la reproduction des killies en général.
Sans grand intérêt pour les killiphile avertie mais indispensable pour tout aquariophile qui regarderais du coté de ces charmantes petites bêtes.
Contenu
Généralités
La zone de répartition des killies est très vaste à travers le monde, c’est ainsi que l’on peu même en trouver dans le sud de la France. Seul le continent Australien n’a pas le privilège d’héberger ces poissons.
Notons toutefois que la majorité des killies viennent d’Afrique équatoriale de l’ouest en ce qui concerne les Aphyosemions et les Epiplatys, d’Afrique de l’est pour les Nothobranchius et d’Amérique du sud pour les Astrolebias (Autrefois Cynolebias).
Leur biotopes naturels sont divers et variés. Depuis le fossé qui borde une route dans la banlieue d’une grande ville à la mare nichée au cœur de la jungle.
Des vastes terres chaudes et inondables d’Afrique de l’est, frétillant entre les pattes des gnous, aux minuscules ruisseaux qui servent de baignoires aux crocodiles, qui s’assèche plusieurs fois par an.
C’est leur façon de vivre et de se reproduire qui rend ces poissons intéressant.
Les Astrolebias et les Nothobranchius subissent une période de sécheresse dans leurs régions d’origine et tous les poissons meurent à ce moment.
Seuls subsistent les œufs enfouis dans le substrat, garant d’une nouvelle génération une fois les pluies revenues.
Les périodes d’incubations pour ces espèces peuvent atteindre un an, c’est ce qui rend la reproduction de ces killies attrayante, car ce sera à l’aquariophile, (Ici un Killiphile) de reproduire les bons soins de la nature en mettant les œufs au sec pour simuler la saison sèche.
La durée de vie d’un killie est bien plus longue en aquarium que dans la nature, le killiphile évitera d’occire ses poissons après leur premier anniversaire, comme la nature l’aurait fait et on observera des durées de vie moyennes de 2 à 3 ans, pour la plupart des Aphyosemions et Epiplatys.
Maintenance des Killies
Le bac
En règle générale, le killie est très mal adaptés pour vivre en bac communautaire. Il aura tendance à se cacher et sera fortement perturbé par autant de lumière et de voisins.
Hormis les plus gros comme les Aphyosemion Sjoestedti, il sera vite décontenancé, dominé par la faune de l’aquarium et sera relégué dans un coin d’où il ne sortira que rarement.
Le bac d’ensemble spécifique n’est pas non plus l’idéal. Les poissons seront un peu plus à l’aise qu’en bac communautaire inter-espèces, car maintenu avec d’autres killis au comportement semblable.
Les mâles arboreront de splendides couleurs et passeront leur temps à parader mais le principal problème viendra des femelles.
Ces dernières se ressemblent toutes comme deux gouttes d’eau, elles sont terne à coté des couleurs éclatantes des mâles et même un spécialiste aura du mal à reconnaître par exemple, une femme d’Aphyosemoin gardneri et d’Aphyosemion austral.
Maintenu dans de telles conditions, toute femelles introduite dans l’aquarium sera considérée comme perdu, car impossible à identifier.
Les reproductions et la naissance d’hybrides ne tarderont pas à avoir lieu mais rarement féconde, aucun killiphile digne de ce nom ne voudra en diffuser.
Hors, c’est surtout pour leur reproduction et leur diffusion que l’on sera intéressé par ses poissons.
Le bac spécifique d’espèce s’impose donc.
On maintiendra idéalement les poissons par couple ou trio, dans un bac de faible volume. 15 ou 20 litres conviennent largement pour la plupart des killies (la majorité d’entre eux dépassent rarement 6 à 7 cm).
L’eau sera douce et acide GH inférieure à 6 et Ph 6-6,5 évidement les nitrites et les nitrates devront être totalement absent. Comme ces poissons apprécient l’eau vieillie (ne pas confondre avec croupie) les changements d’eau de 10 à 20% par semaine seulement, satisferont amplement vos pensionnaires.
Les Aphyosemions apprécieront un éclairage modéré (Mais pas inexistant), un tube néon de type horticole et des caches, découpés dans du carton et posés sur le couvercle du bac, simuleront très bien un feuillage filtrant en apportant l’ombre nécessaire.
Une touffe de mousse de java, quelques pieds de microsorium et une boule de tourbe fibreuse dans un coin pour aider à conserver l’eau acide et servir de support de ponte constitueront l’agencement du bac.
Certain killiphile utilisent également des feuilles de chêne pour couvrir le sol de l’aquarium afin de fournir de nombreuse cachettes aux poissons.
La température devra être plutôt fraiche et tourner entre 20° et 22° C. Attention aux périodes estivales, des températures supérieures à 25° peuvent sérieusement indisposer vos Aphyos.
Les Epiplatys apprécieront le même type de bac à quelques différences près. Se tenant principalement en surface, ils aimeront davantage les plantes flottantes telle que la Ricia ou Myriophilium et supporteront des températures plus élevées pouvant, pour certaines espèces allez jusqu’à 26°.
Leurs biotopes étant souvent plus vaste que ceux des Aphyosemions, on pourra les contenter en effectuant des changements d’eau plus importants et plus fréquents.
Les Nothobranchius sont ceux qui exigent le plus de spécificités avec les Astrolebias.
La température requise pour maintenir certaine espèce peut allez jusqu’à 27°- 30° C. Le bac sera pourvu d’une épaisseur de tourbe pulpeuse de 6 à 7 cm et garnis de mousse de java en abondance.
Il faudra préférer les maintenir par groupe de 2 à 3 (Voir 4) femelles avec un mâle pour satisfaire son ardeur amoureuse.
Rappelons que dans la nature, ces poissons n’ont que quelques mois pour atteindre la maturité sexuelle et se reproduire avant de périr dans la turpitude des eaux en cour d’assèchement. Ils n’ont pas une seconde à perdre et passe leur temps à essayer de se reproduire.
Dans tous les cas, on pourra prévoir un petit filtre de type exhausteur. Mais le principal est un bon couvercle pour tous les killies !
Ces derniers ont un art tout particulier pour repérer les fentes ou les trous présents dans le couvercle et essayeront tôt ou tard de filer pour explorer le grand monde. Ce comportement s’explique par le besoin de voyager pour coloniser le biotope voisin…
La plupart du temps, la flaque d’eau d’à coté. Certain Rivulus ont la capacité de rester un long moment hors de l’eau afin d’aller plus loin par bon successifs.
Cela se solde malheureusement par la mort, s’il trouve le moindre interstice de sortie dans le couvercle car ils ne trouvent guère de nouveau biotope sur les moquettes de nos appartements (gare aux couvercles coupés en coin pour laisser passer le tuyau du filtre).
La nourriture
La nourriture vivante sera largement préférée avec une nette prédilection pour les drosophiles (Aptères pour simplifier la vie de l’aquariophile).
Dans leur milieu, les cours d’eau sont très pauvres en nourriture et la plus grande partie de leur régime alimentaire est constitué d’insectes tombés à l’eau. Mais en aquarium, les vers de vase, les artémias et les daphnies sont avalés avec gloutonnerie et sans discutions.
On pourra essayer d’habituer nos pensionnaires à la nourriture sèche pour l’évidence de sa simplicité et ses teneurs garanties en vitamine mais ce n’est pas gagné. Il n’est pas rare malheureusement, de trouver des espèces délicates, qui refusent la nourriture en paillette jusqu’à se laisser mourir de faim.
Reproduction des Killies
Le genre le plus répandu en aquarium est sans contexte l’Aphyosemion et même si ses œufs ne nécessitent pas une mise au sec aussi longue que les Nothobranchius et Astrolebias, celle-ci pourra sans problème être reproduite afin d’harmoniser les naissances.
Les killiphiles utilisent des mops, un simple bouchon sur lequel sont attaché des morceaux de laines synthétique de couleur sombre.
Les Aphyos adorent ce genre d’ustensile qui simule des racines de plante flottante retombante et ne tarderont pas à pondre dedans.
La ponte à lieu n’importe quand, tout le temps, au grès de l’humeur des poissons, dans tous les substrats du bac : Mop, tourbe, mousse de java… Le moindre déchet qui traine, tout peu servir.
La « récolte » pourra se faire une fois par semaine. Les œufs légèrement ambrés et d’une taille sensiblement d’1 mm sont parfaitement visibles et recouvert d’une membrane à la fois souple et dure qui leur permet d’être manipulés entre les doigts.
Le mop et la touffe de tourbe fibreuse sont donc extrait du bac, puis placé sur du sopalin pour sécher le substrat, (On peu également faire de même avec la mousse de java) il faudra ensuite pratiquer la cueillette en farfouillant dans la tourbe et les brins de laine du mop.
Attention si vous disposer de plusieurs espèce à bien changé de sopalin et a vous laver les mains entre chaque récolte, ou gars aux mélange d’œufs accidentel. Si l’œuf donne naissance à une femelle, celle-ci risque fort de ne pas être reconnue et « mariée » avec un mâle qui n’est pas de son espèce, tous les rejetons seront hybridés et stérile dans la majorité des cas.
Les œufs trouvés doivent être placés sur un fin lit de tourbe fibreuse humide, propre et préalablement bouillie.
Une fois ceci récoltés, les substrats sont remis en place dans l’aquarium et le petit paquet d’œufs, soigneusement recouvert d’un autre morceau de tourbe humide. Ils sont ensuite stockés dans un sachet hermétiquement fermé.
Le tout est placé dans un coin sombre, à température ambiante pour une période de 15 à 20 jours (16/18 jours est en général une bonne moyenne).
Le but de cette mise à sec est principalement d’harmoniser les naissances. Les œufs étant pondus tous les jours et un par un, laisser ceci incuber en eau (cela est tout à fait possible) générerait de larges différences dans la croissance des alevins.
Une différence de naissance de seulement 3 ou 4 jours, rend presque impossible l’élevage des jeunes ensembles, car le cannibalisme est de mise pour les plus petits.
Les alevins près à éclore peuvent attendre quelques jours dans l’œuf, à sec dans leur sachet le temps que tous leurs frères et sœurs arrivent à terme. Ainsi toutes les naissances de la semaine auront lieu en même temps.
La remise en eau de la tourbe contenant les d’œufs se fera dans une boite de style Tupperoir, d’à peine un litre. Le paquet de tourbe sera délicatement ouvert et mis dans la boite avec une eau douce et acide.
Il est important de ne pas choisir un container trop volumineux car les petits sont fenians une fois le sac vitellin résorbé et ils se contenteront de gober les Nauplie d’artémias qui passeront devant eux. Un grand espace de nage couterait fort chère en artémias puisqu’il faut quasiment remplir la boite de nauplies à chaque distribution.
L’hygiène à cette étape de leur vie est très importante. Dès que les petits atteindront le stade de la nage libre, soit 48 heures plus tard, il conviendra de retirer la tourbe qui a servit de support aux œufs avant la première distribution de nourriture.
Ceci pour éviter la pollution des nauplies mortes qui ne manqueraient pas de s’incruster dans la tourbe.
Cette dernière contient d’ailleurs un petit pourcentage d’œufs qui n’ont pas éclos, elle peut donc être remise en incubation jusqu’à la semaine suivante.
Le siphonage de 20 à 30% d’eau de la boite se fera deux fois par jour pour nettoyage, après chaque repas, dès qu’on s’apercevra que les nauplies d’artémia non mangées sont presque morte.
On utilisera pour se faire de l’eau d’un bac de maintenance et surtout pas de l’eau fraichement osmosée ou mélangée.
La première semaine passée, les jeunes chasses sans problème et peuvent, suivant leur nombre, s’épanouir dans un bac de 5 à 10 litres pourvu d’un exhausteur et d’un peu de mousse de java.
Encore une fois, évitez les contenances trop importantes. Un bac de 10 litres convient très bien à l’élevage de 30 à 50 alevins à ce stade de leur vie.
Dès qu’ils atteindront 1,2 à 1,5 cm, si leur nombre est important, vous pourrez alors sans problème les transférer en bac de 30 ou 50 litres pour les faire grandir.
La croissance est rapide et la différenciation sexuelle se fait dès l’âge de 2 mois pour la plupart des espèces.
La reproduction des Epiplatys est plus délicate.
Les œufs et les alevins sont en général plus petits et à la naissance, les nauplies d’artémia sont souvent trop grosses pour être absorbés, il conviendra alors de nourrir les jeunes avec des infusoires et des paramécies.
De surcroît, le principe de la mise à sec des œufs n’est pas toujours bien accepté et on pratiquera plus souvent l’incubation en eau.
La récolte pourra se faire comme pour les Aphyos, à sec, dans un mop en gardant toutefois à l’esprit que les œufs sont plus fragiles et auront tendance à éclater.
Il suffit de placer ensuite ces derniers dans une boite en plastique et pleine d’eau du bac de ponte, qu’on laisse reposer dans un endroit sombre.
Il faudra en surveiller chaque jour le contenu pour retirer les œufs non fécondés qui moisiront.
Certain killiphile s’aide d’une Aselle placé dans la boite avec les œufs, qui se charge de nettoyer ceci et de manger les moisissures, d’autres ajoutent une goute de bleu de méthylène dans la boite pour en limiter la propagation.
L’autre solution consiste à changer les parents de bac tous les dix jours et de laisser les alevins éclore sans autre manipulation.
Le bac devra être abondamment pourvu de Ricia et on pourra semer quelques grains de riz padi sitôt les reproducteurs partis pour laisser se développer une faune microscopique qui nourrira les petits dès leur nage libre.
Sitôt qu’ils auront la taille requise pour avaler une nauplie d’artémia, les alevins seront attrapés à la pipette et placé dans un petit bac de quelques litres pour grossir.
Les Astrolebias et les Nothobranchius ont un système de reproduction sensiblement identique. Le fond du bac de 20 à 30 litres sera pourvu d’une épaisse couche de tourbe pulpeuse préalablement bouillie. Ces poissons supportent aisément la lumière et la mousse de java devra être présente en abondance pour permettre aux femelles de trouver un peu de répit.
Dans ce style de bac, il est important de nourrir avec de la nourriture vivante qui a tendance à ne pas mourir (Comme les artémias par exemple) les vers de vase ou les daphnies seront privilégiés. On évitera aussi la nourriture sèche car tout ce qui n’est pas aussitôt absorbé à tendance à s’enfouir dans la tourbe et à la polluer très vite, de plus le nettoyage sera quasiment impossible, toujours à cause de la tourbe qui sert de surcroit de substrat de ponte et devra rester le plus propre possible.
Toutes les 3 à 4 semaines, les reproducteurs seront placé dans un nouveau bac aux mêmes propriétés, l’ancien sera vidé et la tourbé contenant les œufs, récupérée.
Le plus difficile est certainement de trouver le bon degré d’hydrométrie de la tourbe avant de l’ensacher hermétiquement, elle doit rester humide mais pas trop sous peine de voir moisir tous les œufs.
En moyenne on peu laisser sécher la tourbe 1 ou 2 jours à l’air libre avant de trouver le bon degré d’humidité. On s’assurera ensuite de la présence des œufs et on évaluera leur nombre avant de les enfermer pour une longue incubation allant de 4 mois pour certaines espèce à 7 mois pour d’autres.
La mise en eau se fera dans un bac à demi remplie d’eau pour éviter aux jeunes une longue nage pour remplir leur vessie natatoire.
Il se peu que la tourbe reste un peu en surface mais globalement, si elle ne coule pas rapidement c’est mauvais signe, cela veut dire qu’elle à été mise en sac trop sèche ou que le sac à eu une fuite d’air durant la période d’incubation.
Les naissances ont lieu à peine quelques minutes après la mise en eau et les alevins doivent être récupérer dès la nage libre pour être nourris en bac de grossissement.
La croissance de ces poissons est extrêmement rapide.
Les dimorphismes sexuels sont visible au bout d’un moi et la maturité atteinte le moi suivant pour la majorité des Nothobranchius et des Astrolebias.
Conclusion
Les killis sont passionnants.
Ce ne sont pas les poissons communs que l’on trouve dans tous les commerces du coin et leur comportement en aquarium communautaire, pourra sembler rédhibitoire pour beaucoup d’aquariophile.
De plus, il sera difficile d’acheter ces poissons dans les quelques commerces aquariophile qui en proposent.
Les éleveurs professionnels sont certainement très consciencieux mais en joignant plusieurs espèces d’Aphyos dans un envoie, il rende impossible la différentiation des femelles entre les espèces.
Même avec la meilleure volonté du monde, un commerçant aquariophile ne pourra pas vous assurer que la femelle qu’il vous propose est à 100% celle appartenant au mâle.
Pourtant… Ils ont tant à offrir !
L’aquariophile curieux, qui en se contorsionnant avec sa lampe électrique, aura « capté » l’espace d’un instant, la somptueuse robe du mâles, se régalera d’un plaisir que seul de rares aquariophile peuvent s’offrir.
Sans nul doute, les mâles killies figurent parmi les poissons d’eau douce les plus colorés que l’on puisse trouver.
Le passage des œufs à sec pendant au minimum deux semaines, permet aux killiphiles de diffuser aux autres passionnés des espèces par le plus simple moyen qui soit : Le coli postal.
La faible exigence en terme d’équipements (pas de chauffage, petit filtres, petits aquariums) permet à pratiquement tous les passionnés de démarrer un élevage avec de modestes moyens.
Reproduire les Killies, faire ses « récoltes » pour un passage des œufs à sec est tellement peu commun et gratifiant, que regarder un bac plein de jeunes poissons, élevés par sois, dégage un doux sentiment de fierté.
Certaines espèces sont difficiles à maintenir et reproduire mais d’autre comme Aphyosemion Austral, A Walkeri ou A. gardneri, sont très abordables par tous les débutants pour peu que certaines règles soient respectées :
- Maintenir les poissons par reproducteurs en bac spécifique abondamment planté.
- Respecter les paramètres d’eau de l’espèce. Température, Ph, GH, No2, No3
- Varier la nourriture en fournissant principalement des proies vivantes.
- Ne pas chercher à donner aux alevins, surtout à la naissance, trop d’espace ou ils devraient fournir un effort pour attraper leur nourriture.
Et c’est la réussite assurée…
De plus, la maintenance de ces poissons en aquarium relève un réel défi pour la protection des espèces. Les Killies figurent parmi les rares poissons d’eau douce dont on est loin de connaitre toutes la diversité.
Bon nombre d’espèces endémiques, vivent dans des marigots, des marres de 50 m2, perdu au fin fond d’une forêt d’Afrique équatoriale, où l’homme n’a encore jamais mis les pieds.
Ou un jour, pour couper du bois, pour passer une route ou agrandir des terres dédiés à la culture, nous viendrons enfin et comblerons cette marre à tout jamais… effaçant de la diversité biologique une espèce de killie que nul n’a encore jamais vu et don malheureusement, la plupart des gens se moquent éperdument.
Ici, pas de prélèvement professionnelle massif dédié à l’aquariophilie, pas ou pratiquement pas de prélèvement alimentaire sur l’espèce, les autochtones ignorent ces poissons et les quelques souches disponibles dans les bacs, proviennent de voyages anecdotiques de passionnés.
Ils souffrent juste d’une douce et silencieuse éradication que la plupart ignorent. Ils ont le malheur d’être endémique, à un endroit que l’homme souhaite exploiter.
Il est rare de pouvoir dire qu’à notre petite échelle d’aquariophile, on peu participer au maintient et la survie d’une espèce appelé à disparaitre.
C’est pourtant le cas en maintenant et reproduisant bon nombre de Killies.