Apistogramma borellii est un cichlidé nain d’Amérique du Sud, qui vit au sud du Brésil jusqu’au Nord de l’Argentine. Il existe deux formes de borellii, une forme jaune et une forme bleue.
C’est un poisson assez petit (6cm pour le mâle et 4 cm pour le femelles)
Du fait de leur positionnement géographique, les borellii sont habitués a des variations climatiques très importantes. C’est ainsi que dans leur milieu naturel, on peut les trouver sous des températures allant de 6,5°C à 30°C.
La maintenance a une température inférieure a 23°C est tout de même déconseillée a long terme.
L’expérience a montré que cette espèce est très tolérante en ce qui concerne les paramètres physico-chimiques de l’eau. Il est tout de même impératif d’avoir une eau de bonne qualité (changement d’eau partiels et fréquents).
Contenu
Le bac de maintenance et de reproduction
Comme pour tous les cichlidés nains d’Amérique du Sud, c’est la surface du bac qui importe par rapport à son volume. En effet, ces poissons ont peu de besoins en ce qui concerne la hauteur d’eau.
Pour ma part, puisqu’il s’agit d’une expérience personnelle, j’ai un bac de 50 cm de façade, sur 30 cm de profondeur et 25 cm de hauteur. Je sais que ce n’est pas le bac idéal … mais les borellii sont très sociables et les relations entre la femelle et le mâle , même en période de reproduction, sont très bonnes. Et surtout, je n’avait pas d’autre bac a ce moment là pour acceuillir mes borellii !
L’aménagement: Le substrat est du sable de Loire lavé. Le bac contient une 1/2 noix de coco retounée, une racine, une brique (ce n’est pas très naturel, mais elle est percée de plusieurs trous et fait aussi office de cale pour la racine ), quelques plantes a pousse rapide (cabomba), de la mousse de java et du riccia flottant.
La température est de 27°C et j’ai une filtration interne légère.
J’ai ajouté des feuilles de chêne pour créer des cachettes supplémentaires ainsi que des fruits d’aulne (en petite quantité).
L’eau est 50% osmosée et 50% de conduite..
Apistogramma borellii est un poisson assez facile en ce qui concerne les paramètres de l’eau. Cela fait de lui un bon cichlidé nain pour qui veut débuter avec ce genre…
La reproduction des Apistogramma borellii
Je ne sais pas s’ils se sentaient bien , mais mes poissons, ont mis environ 1 semaine a pondre après leur introduction.
La femelle avait choisi la noix de coco comme lieu de ponte. Les borellii pondent en caverne. Elle a déposée ses oeufs sur le plafond de la noix de coco.
C’est la femelle qui assure seule la garde des oeufs. Comme ils étaient seuls dans le bac, le mâle n’avait pas grand chose a faire !! Malheureusement, cette première ponte a échouée et les oeufs ont disparus après deux jours de garde… peut être trop d’attention de ma part aura dérangé la femelle.
Toujours est-il que 6 jours après la dispartion de la première ponte, il y avait de nouveau de oeufs .La femelle avait de nouveau choisit la noix de coco pour pondre. Après quelques jours d’attente, j’ai apperçu les larves sur le sable.
C’est a ce moment là qu’il faut lancer un élevage de nauplies d’artémia. Dès la nage libre, les alevins sont capable de les avaler.
Personnelement, je les ai nourrit avec des nauplies, du NobilFluide, et maintenant, avec des microvers.
Je trouve que l’élévage des microvers est beaucoup moins contraigant que l’élevage des artémias.
C’est la femelle qui s’occupe des alevins, bien que le mâle s’en était approprié quelques uns qu’il défendait farouchement vis a vis de la femelle.
Peu avant mon départ en vacances, le mâle est mort sans que je puisse rien faire.
La femelle restait donc seule avec les 60 alevins .
soucis de reproduction
Voila, il est temps de partir en vacances, et la femelle est seule avec ses alevins. Je confie donc mes clés à quelqu’un et laisse un petit bloc de nourriture « week end » dans le bac. Je lui laisse les recommandations d’usage etc .
A mon retour, la femelle était morte, il y avait au moins trois ou quatres blocs « week end » dans le bac, en état de décomposition avancé, et plus d’alevins… :-(((
Après nettoyage du bac, je me suis apperçu qu’il restait 3 alevins… aujourd’hui , ils sont toujours là.
Je les nourrie toujours a l’aide de microvers, et je vais bientôt me lancer dans l’élevage de petites bestioles vivantes pour leur offrir comme nourriture.
La nourriture vivante est difficile a trouver dans ma région. J’ai donc décidé de me lancer dans l’élevage de vers Grindal et de Daphnies.
Bref, sans cette mésaventure, je suis persuadé qu’aujourd’hui il me resterai beaucoup plus d’alevins.
Pour moi, Apistogramma borelli est l’Apistogramma a conseiller aux débutants confirmés qui veulent se lancer dans cette voie. C’est un poisson sociable, peu exigeant et résistant. Mais ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi .
Je vous souhaite autant de chance et de bonheur que j’ai pu en avoir avec cette espèce et je vous souhaite plein de réussite.
Un bel article, agréable à lire. Dommage pour tes jeunes(et pour les parents morts eux aussi), bonjour la surprise au retour des vacances…Je possède pour ma part un couple de Borelii, et c’est vrai qu’en l’état où ils sont vendus en animalerie (jeunes souvent peu colorés, peu actifs), on comprend qu’ils puissent passer un peu inaperçus face à d’autres espèces. Ceci dit, cela reste une espèce très intéressante à obsrever, comme d’ailleurs la plupart des Cichlidés nains d’Amérique du sud!