Les engrais peuvent être apportés aux plantes aquatiques sous deux formes : des comprimés ou boulettes à enterrer dans le sol et des liquides qui se dissolvent dans l’eau.
Ces derniers sont en partie assimilés par les plantes via leurs feuilles, grâce à des organes spécifiques nommés hydropodes.
Si l’apport de substances nutritives est essentiel à la croissance des végétaux, leur excès est pourtant néfaste. En cas de surdosage, une croissance explosive des algues est à craindre. Il est donc très important de toujours respecter les doses préconisées par les fabricants.
Celles-ci sont calculées en fonction de la capacité de l’aquarium et correspondent à une certaine quantité (mesurée en millilitre, bouchon doseur, goutte…) par litre d’eau.
Dans le cas où les apports d’engrais sont éloignés dans le temps, on peut considérer que les plantes assimilent tous les nutriments mis à leur disposition entre deux distributions.
La quantité de fertilisant à dispenser est alors calculée sur la base du volume total de la cuve.
Les aquariophiles qui préfèrent opter pour une diffusion régulière, à l’occasion des renouvellements d’eau, ne doivent par contre tenir compte que du volume d’eau neuve apporté pour éviter l’excès.
Ce mode de calcul est également valable pour les conditionneurs, produits destinés à transformer l’eau de conduite en un milieu véritablement sain pour les poissons.
Ils neutralisent les éléments nocifs comme le chlore ou les métaux lourds, libèrent des substances destinées à améliorer le bien-être des animaux ou permettent d’adapter la dureté ou le pH aux besoins des espèces hébergées.
Là encore, les dosages prévus par les fabricants correspondent à la quantité d’eau ajoutée et non pas au volume total de la cuve, hormis lors de la première utilisation.
Dans tous les cas, le plus simple est de préparer la nouvelle eau dans un récipient spécial, où sont ajoutés engrais et conditionneurs. Le mélange sera ainsi plus homogène et les erreurs de calcul seront plus faciles à éviter.
